Alain Richard, ministro della Difesa francese, nega il pericolo (30 agosto)

France
Mercredi 30 août 7:56
Alain Richard nie «le syndrome du Golfe»
http://www.lacave.ch/news/france/000830075617.we.shtml

PARIS (AP) - Le ministre français de la Défense Alain Richard veut couper court à toute polémique sur l'existence d'un «syndrome de la guerre du Golfe» et affirme qu'après le conflit, «tous les cas qui ont donné lieu à des demandes de pension correspondent à des maladies déjà connues et clairement identifiées». «Des hommes qui meurent d'un cancer à 40 ou 50 ans, malheureusement, il y en a chaque année, et l'origine de ce cancer est autre chose que la présence dans le Golfe», déclare Alain Richard dans une interview publiée mercredi par «Le Figaro».

Le ministre annonce qu'il va «recevoir l'association Avigolfe, qui en a fait la demande». Cette association, qui regroupe 80 soldats de l'opération «Tempête du désert», a relancé la controverse sur le «syndrome de la guerre du Golfe» en imputant le récent décès d'un deuxième ancien combattant à sa participation au conflit. Le ministère de la Défense «joue la transparence depuis le début avec un suivi médical des soldats», assure Alain Richard. «Nous restons très ouverts à toute information nouvelle, mais je note qu'il y a très peu de cas, et que tous se rattachent à des pathologies classiques», ajoute-t-il.

Alain Richard ne juge pas «utile» la mise en place d'un comité d'experts, «mais cela reste ouvert», dit-il.

Soulignant que «sur 25.000 hommes qui ont servi en 1991, seulement 300 demandes de pension ont été adressées, et 120 ont été acceptées», le ministre de la Défense rappelle que «lorsqu'une décision est négative, elle peut être contestée devant les tribunaux des pensions, qui sont strictement indépendants».

Contrairement à l'association Avigolfe, Alain Richard pense qu'il ne s'agit pas d'un «débat de santé publique». Selon lui, «les démarches que nous observons sont juridiques. Ceux qui s'expriment sont plutôt des avocats qui défendent légitimement les intérêts pécuniaires qu'on leur a confiés». AP
cb/ma
 

© AP - The Associated Press. Tous droits réservés.